L’apogée de la vie d’Abraham

Notes de prédication

  1. Introduction

Bonjour à tous,

Je vous propose aujourd’hui de continuer notre exploration de la vie d’Abraham. Le récit que nous allons analyser aujourd’hui représente en quelque sorte l’apogée de la vie de foi d’Abraham, le sommet de sa confiance en Dieu. Et en même temps, c’est probablement aussi l’un des moments les plus difficiles de sa vie.
Pour replacer le contexte : Ça fait de nombreuses années déjà qu’Abraham a quitté tous ce qu’il avait, son pays, sa famille, ses sécurités pour aller dans le pays que Dieu lui montrerait. Ça fait longtemps qu’il est parti avec une promesse, la promesse d’avoir une descendance. Mais sa femme est stérile. Les années passent et l’enfant promis tard à venir. Abraham et Sarah ont tous deux passé l’âge d’avoir des enfants, mais Dieu réaffirme sa promesse, il fait même alliance avec Abraham. Le temps continue à s’écouler, mais l’enfant n’est toujours pas là. Dans une tentative de forcer l’accomplissement de la promesse, Abraham a un enfant avec la servante de Sarah. Elle lui donne un fils, Ismaël, enfin. Mais Dieu précise que ce n’est pas lui l’accomplissement de sa promesse et que c’est bien Sarah aura un fils. Finalement, 25 ans après le départ d’Abraham pour le pays de Canaan, 14 ans après la naissance d’Ismaël, Sarah met au monde un fils, Isaac, l’accomplissement de la promesse de Dieu. Et Dieu confirme encore une fois à Abraham en Genèse 21.12b : « c’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée.» Isaac grandit, tout va bien et nous pourrions presque nous attendre à ce que l’histoire se termine là. Dieu a tenu promesse. Abraham n’est pas parti de son pays pour rien. Tout quitter semblait fou, mais finalement ça a valu la peine. Mais, c’est là qu’arrive Genèse 22.

 

  1. Genèse 22.1-19 (Segond 21 avec retouches)

1 Après cela, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit: « Abraham! » Celui-ci répondit: « Me voici! » 2 Dieu dit: « Prends ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac. Va-t’en au pays de Morija et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. » 3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste et partit pour aller à l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
4 Le troisième jour, Abraham leva les yeux et vit l’endroit de loin.5 Il dit à ses serviteurs: « Restez ici avec l’âne. Le jeune homme et moi, nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. » 6 Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac et porta lui-même le feu et le couteau. Ils marchèrent tous les deux ensemble. 7 Alors Isaac s’adressa à son père Abraham en disant: « Mon père! » Il répondit: « Me voici, mon fils! » Isaac reprit: « Voici le feu et le bois, mais où se trouve l’agneau pour l’holocauste? » 8 Abraham répondit: « Mon fils, Dieu verra lui-même pour l’agneau pour l’holocauste. » Et ils continuèrent à marcher tous les deux ensemble.
9 Lorsqu’ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y construisit un autel et rangea le bois. Il attacha son fils Isaac et le mit sur l’autel par-dessus le bois. 10 Puis Abraham tendit la main et prit le couteau pour égorger son fils. 11 Alors l’ange de l’Eternel l’appela depuis le ciel et dit: « Abraham! Abraham! » Il répondit: « Me voici! » 12 L’ange dit: « Ne porte pas la main sur l’enfant et ne lui fais rien, car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils unique. » 13 Abraham leva les yeux et vit |derrière lui| un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. 14 Abraham donna à cet endroit le nom de Yahvé-Jiré, (ce qui signifie le Seigneur voit). C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui: « A la montagne du Seigneur, il sera vu. »
15 L’ange de l’Eternel appela une deuxième fois Abraham depuis le ciel. 16 Il dit: « Je le jure par moi-même  déclaration de l’Eternel -, parce que tu as fait cela et que tu n’as pas refusé ton fils unique, 17 je te bénirai et je multiplierai ta descendance: elle sera aussi nombreuse que les étoiles du ciel, pareille au sable qui est au bord de la mer. De plus, ta descendance possédera les villes de ses ennemis. 18 Toutes les nations de la terre seront bénies en ta descendance, parce que tu m’as obéi. »
19 Abraham retourna vers ses serviteurs. Ils se levèrent et repartirent ensemble à Beer-Shéba. En effet, Abraham habitait à Beer-Shéba.

 

  1. Analyse du récit
    1. La demande

« Prends ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac. Va-t’en au pays de Morija et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. » Voilà une demande pour le moins inattendue. Ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac, il n’y a aucun doute de qui il s’agit et nous pourrions aisément ajouter : celui que Dieu t’avait promis, pour lequel tu as tout quitté et que tu as attendu pendant 25 ans. Celui-là, prend-le et offre-le en holocauste, c’est-à-dire un sacrifice entièrement brûlé qui montre la consécration totale de la victime à Dieu. Dieu n’a donc pas simplement dit à Abraham : « Prend ton fils et tue-le ». Il a dit, et c’est important : « Prend ton fils, et donne-le-moi entièrement. »
On peut, à juste titre, se demander : Pourquoi cette demande ? Dieu vient de passer, en gros, 10 chapitre à dire à Abraham : « Tu auras un fils et par ce fils tu auras une descendance. » Et le voilà qui dit : « Offre-moi ce fils. »
Je pense que dans ce récit Dieu est en train de poser une question très importante à Abraham, une question fondamentale. Il est en train de lui demander : Qu’est-ce qui a la première place dans ta vie ? Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Où se trouve ton ultime espérance ? En Dieu ou en Isaac ?
Je pense, et cela est tout à fait compréhensible, qu’Abraham était tenté de laisser Isaac prendre la place de Dieu dans son cœur, d’en faire la chose la plus importante de sa vie, de se dire : Si j’ai Isaac, j’ai tout ce qu’il me faut. Abraham était tenté de faire de son fils une idole.
Là, Dieu vient mettre Abraham à l’épreuve en le poussant à choisir entre lui et son fils. Cela peut sembler cruel au premier abord, mais si Dieu fait cela, c’est pour le bien d’Abraham et d’Isaac au final. Une idole finit toujours par décevoir, parce que l’on attend d’elle quelque chose que seul Dieu peu donner. Une idole finit toujours par asservir et contrôler notre vie d’une manière malsaine, parce qu’on est prêt à tout donner pour quelque chose qui n’est pas Dieu. De plus, être élevé au rang de dieu, aurait fini par détruire Isaac, car il n’aurait jamais pu répondre à toutes les attentes de son père. Seul Dieu pouvait faire cela.

    1. La réaction d’Abraham

Voilà Abraham face à un choix difficile. Qui a la première place dans sa vie, Dieu ou Isaac ? Le récit nous montre qu’Abraham ne conteste pas la demande. Il ne dit pas : « Seigneur, là tu exagères ! Tu me l’avais promis ce fils, c’est bien pour ça que j’étais parti, hors de question que je te le rende. »
Non, Abraham y va, il se lève de bon matin, selle son âne, prend son fils et part. Ça a dû être terriblement difficile, mais il y va sans se plaindre. Ça nous pose une question : Qu’est-ce qui lui permet de faire cela ? Je pense qu’on trouve deux indices dans le texte. Au verset 5, Abraham dit aux serviteurs qu’ils reviendront tous deux. Et au verset 8, il dit à Isaac que Dieu verra lui-même pour l’holocauste. Ça peut ressembler à des paroles dites « en l’air » pour rassurer, mais je pense qu’il y a plus que cela. Abraham croit réellement que Dieu va tenir sa promesse et qu’il aura une descendance par Isaac. Il y croit, alors même que Dieu lui demande d’aller sacrifier son fils. Et de manière un peu contradictoire, c’est ça qui lui permet d’y aller. C’est d’ailleurs l’explication que donne l’épitre aux Hébreux, dans Hébreux 11.17-19 (
version Semeur) :
17 Par la foi, Abraham a offert Isaac en sacrifice lorsque Dieu l’a mis à l’épreuve. Oui, il était en train d’offrir son fils unique, lui qui avait eu la promesse, 18 et à qui Dieu avait dit : C’est par Isaac que tu auras une descendance. 19 Dieu, estimait-il, est assez puissant pour ressusciter un mort. Et son fils lui a été rendu : c’est une préfiguration.
Abraham a cru que Dieu lui donnerait par Isaac la descendance promise et que, si nécessaire, Dieu ressusciterait Isaac d’entre les morts. C’est ça qui lui a permis d’y aller. Il savait que Dieu était fidèle, qu’il tenait parole et qu’il était puissant même pour ressusciter un mort.

    1. Le dénouement

Le dénouement de l’histoire, nous l’avons lu. Dieu arrête Abraham au dernier moment. Abraham a fait son choix, il a démontré que c’est Dieu qui compte le plus dans sa vie. L’ange lui dit : je sais maintenant que tu crains Dieu. Je sais que tu le respectes profondément et que ton engagement pour lui est complet. Abraham a mis sa foi en œuvre jusqu’au bout. Il a montré que Dieu est son Dieu et qu’Isaac n’est pas son idole.
Ici, j’aimerais juste dire deux choses. D’une part, Dieu n’a jamais voulu ni prévu qu’il arrive du mal à Isaac dans cette histoire. D’autre part, cela nous montre qu’une idole n’est pas nécessairement quelque chose qui est mauvaise dans sa nature. C’est-à-dire que nous pouvons prendre quelque chose de bon et en faire une idole en lui accordant la place qui revient à Dieu. Dans ce cas-là, il ne faut généralement pas chercher à détruire l’idole, mais plutôt tenter de la remettre à sa place. C’est finalement, ce qui se passe dans cette histoire.
Le tout se termine par Dieu qui offre un substitut pour le sacrifice. Il voit lui-même pour la victime, comme Abraham l’avait dit à Isaac. Puis Dieu réaffirme encore une fois les promesses qu’il avait faites à Abraham en faisant un serment. Abraham ressort de ce périple avec l’assurance renouvelée qu’il aura une descendance nombreuse, au point qu’elle ne peut être comptée, et que par sa descendance, toutes les nations de la terre seront bénies. Et finalement tout le monde rentre à la maison.

  1. Excursus : Dieu et le sacrifice d’enfants

Je me permets faire un petit excursus, parce que je pense qu’il est important de ne pas tirer les fausses conclusions de cette histoire.
J’aimerais souligner que Dieu n’a jamais été et ne sera jamais en faveur du sacrifice d’enfants. La demande qui a été adressée à Abraham est unique et a eu lieu dans une situation qui est différente de la n
ôtre. C’est, en effet, la première fois que le sujet est abordé dans la Bible et Abraham n’avait pas reçu d’interdictions spécifiques sur le sujet. Cela signifie que, quand Abraham reçoit l’ordre d’aller sacrifier son fils, il ne peut pas dire : Dieu m’a déjà dit que cela était interdit, donc hors question !

Aujourd’hui, d’une part, le récit de Genèse 22 nous montre déjà que Dieu ne laisse pas le sacrifice aller jusqu’au bout. Et décourage donc plutôt la pratique.
D’autre part, nous en savons plus sur Dieu qu’Abraham. Nous avons la Bible dans son entier, dans laquelle nous trouvons la révélation complète de la volonté morale de Dieu. Nous avons des commandements explicites qui interdisent le sacrifice d’enfants, comme, par exemple, Deutéronome 18.10, et bien d’autres.
Je n’aimerais surtout pas que nous retenions de cette histoire qu’il faut faire n’importe quoi du moment qu’on a l’impression que Dieu nous le demande. Un critère de test que nous pouvons toujours appliquer c’est que Dieu ne nous demandera jamais de faire quelque chose qui va à l’encontre de ses commandements et de qui il est. Cela veut dire que, si nous avions littéralement l’impression que Dieu nous demandait de sacrifier un enfant, nous pourrions répondre : Dieu a ordonné de ne pas faire cela, donc c’est hors question, et ce n’est certainement pas Dieu qui est en train de me parler.
Et ça compte pour plein d’autres choses.

  1. Nous et nos idoles

Maintenant que j’ai dit ce qu’il ne fallait pas retenir, reste à savoir ce que nous enseigne cette histoire pour aujourd’hui.
Si la forme ne sera pas la même, la question que Dieu pose à Abraham dans ce récit reste tout à fait actuelle pour nous. Qu’est-ce qui a la première place dans nos vies ? Qu’est-ce qui est le plus important pour nous ? Où se trouve notre ultime espérance ? En Dieu ou dans autre chose ?
Quand nous pensons à l’idolâtrie, nous avons souvent tendance à voir des gens qui se prosternent devant une statue dans un temple païen. Manifestement, nous ne sommes pas en train de faire cela, donc on ne doit pas être concerné. Mais en réalité c’est plus subtil que ça. Une idole, fondamentalement, c’est quelque chose qui prend la place de Dieu. Quelque chose, vers quoi on se tourne pour trouver notre sentiment de valeur, notre sécurité, notre espérance. Quelque chose, sans quoi nous ne pourrions pas vivre et dont nous nous disons : Si j’ai ça, j’ai tout ce qu’il me faut.
Comprise comme cela, une idole peut prendre des formes diverses et variées et nous ne lutterons pas tous avec les mêmes. Ça peut prendre la forme de notre travail, notre argent, notre apparence et bien d’autres. Mais le problème, au final, sera toujours le même. Premièrement, une idole va toujours finir par nous décevoir, parce qu’elle ne pourra pas donner ce que nous attendons d’elle. Elle ne pourra pas apporter ce que seul Dieu peut donner. Par exemple, si ma sécurité repose dans mon compte en banque, je vivrais dans la peur de la prochaine crise financière. Je n’aurais pas réellement le sentiment de sécurité que je recherche.
Deuxièmement, une idole va toujours nous asservir, elle nous rendra esclave. Elle en demandera toujours plus sans nous satisfaire vraiment. Par exemple, si je vis pour ma carrière. Je travaillerai très dur pour obtenir une promotion, mais dès que je l’aurai, il faudra que je me mette à travailler encore plus dur pour avoir la prochaine. Pas de repos en vue. Ma carrière, mon idole, contrôlera ma vie sans pour autant me donner la satisfaction pleine et entière que je cherche.
Troisièmement, une idole finira toujours par nous détruire. Comme dit, une idole nous en demandera toujours plus sans nous combler. Si je vis pour mon travail, que je lui consacre tout,
au final, j’ai plus de chance de finir avec un burnout qu’avec un sens de valeur et de sécurité.
Nous pouvons donc dire que c’est toujours mauvais d’avoir une idole. Pas parce que la chose est mauvaise en soit, mais parce que notre rapport avec elle est mauvais. Le travail n’est pas une chose mauvaise, bien au contraire, mais s’il devient une idole, alors c’est très problématique. Cela signifie aussi que, quand Dieu s’en prend à nos idoles, c’est toujours pour notre bien, mais ça peut être très difficile sur le moment. Les trois jours de marche vers la montagne ont probablement été les plus difficiles de la vie d’Abraham, mais au final il a retrouvé son fils. Je pense que cela nous montre aussi que, parfois, il faut être prêt à perdre quelque chose, pour mieux le retrouver. Si je vis pour mon travail, il risque d’une part de devenir très pesant et d’autre part, de me décevoir continuellement. Si je vis pour Dieu et que je fais mon travail en cherchant à l’honorer, j’ai toutes les chances d’y trouver un certain plaisir.

Mais donc, que faire, pour lâcher ces idoles qui nous font tellement de mal ? Pour lâcher une idole, il ne suffit pas de se dire que finalement elle n’a pas tant de valeur que ça. Abraham ne pouvait pas dire que, finalement, Isaac ne lui importait pas vraiment, qu’il ne l’aimait pas tant que ça. Bien sur, qu’Isaac était important, bien sûr qu’Abraham l’aimait. Déprécier Isaac n’aurait pas résolu le problème. Non, pour déloger une idole, il faut la remplacer. La solution n’était pas de dire : Isaac n’est pas si important que ça. La solution c’était de dire : Isaac est important, mais Dieu est plus important qu’Isaac. Si nous voulons déloger nos idoles, il faut que nous placions notre sens de valeur, notre sécurité, notre espérance dans le seul vrai Dieu.
Pour pouvoir faire cela, il faut que nous soyons convaincus et persuadés de l’amour de Dieu pour nous. C’est là que rentre en ligne de compte un autre aspect de l’histoire d’Abraham et d’Isaac. Ce récit ne nous parle pas que du danger d’idolâtrie d’Abraham, il nous parle aussi de Dieu. L’épitre aux Hébreux dit que c’est une préfiguration. Si Abraham n’a pas littéralement donné son fils à Dieu, Dieu, par contre, a littéralement donné son Fils pour nous. Dimanche passé, nous célébrions Pâques. Nous nous sommes souvenu que Dieu a donné son Fils pour nous alors que nous étions perdus à courir après nos idoles. Nous nous sommes rappelé que Jésus est mort à notre place alors que nous étions encore loin de Dieu. Nous nous sommes aussi rappelé que Jésus est ressuscité et qu’il promet à tous ceux qui croient en lui de les ressusciter un jour pour qu’ils passent l’éternité avec Dieu. Nous avons ici la plus grande démonstration de l’amour de Dieu pour nous.

Nous pouvons nous écrier avec l’auteur de l’épitre aux Romains : « Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Rm 8.32). Dieu a livré son Fils pour nous, cela donne une valeur incroyable à notre vie, aucun besoin d’aller la chercher ailleurs. Dieu nous assure une fois pour toute de son amour, c’est la plus grande sécurité que nous puissions avoir dans notre vie. Dieu a promis que tous ceux qui croient en Jésus passeront l’éternité avec lui, voilà l’ultime espérance que rien ne peut détruire.

  1. Conclusion

Pour conclure, j’aimerais nous encourager à lâcher nos idoles et à placer notre confiance, notre espérance, notre sécurité, notre sens de valeur en Dieu, parce qu’il est le seul où nous pourrons réellement trouver tous cela. Ce n’est pas quelque chose de facile et nous sommes tous en route par rapport à cela. C’est un chemin qui prend du temps, mais dans lequel Dieu veut nous aider à avancer pas après pas. Et même quand nous tombons, il veut nous accorder son pardon et nous relever.
Contrairement aux idoles, Dieu ne nous décevra jamais, bien au contraire, il nous donnera ce qu’aucune idole ne peut procurer. Dieu ne nous asservira jamais, bien au contraire, il nous rendra libres. Dieu ne nous détruira jamais, bien au contraire, il a tout donné pour nous sauver.

Que Dieu nous aide à lui donner la première place dans nos cœurs et dans nos vies.

Bibliographie :
Keller T., Les idoles du cœur, Quand ce que vous adorez vous déçoit, Clé, Lyon, 2012.